Gwerzoù ha Komzoù. Breton Lyrics. Paroles de chansons Bretonnes

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My lyrics collection – Ma collection de paroles

I’m a Breton music passionate. After a couple of years collecting songs and discovering lyrics, I decided to share my collection of Breton lyrics in case there’s someone out there willing to collect them as well, sparing them from the difficulties I had to go through! I’m not a French native, so sorry in advance for the mistakes you might find!

If you’ve got lyrics you want to add to this collection please Pm me!

Je suis une passionnée de la musique bretonne. Après quelques années à recueillir les chansons et à découvrir leur paroles, j’ai décidé de partager ma collection de paroles bretonnes au cas où il ya quelqu’un qui les cherches aussi, en leur évitant les difficultés que j’ai eues à traverser! Je ne suis pas française, désolée d’avance pour les erreurs que vous pourriez trouver!

Si vous avez paroles que vous voulez ajouter à ma collection, merci d’envoyer-moi un message!

Marv eo ma mestrez – Fleuves

Me am eus ur feunteun e-barzh kornig ma jardin
Eno ma ven kavet diouzh an noz hag ar mintin
Eno ma ven kavet atristet gant ar glac’har
‘Soñjal ‘barzh ma mestrez a zo aet d’an douar

J’ai une fontaine dans un coin de mon jardin,
Là, vous me trouverez le matin comme le soir.
Là, vous me trouverez, atterré de chagrin,
En pensant à ma bien-aimée qui est partie en terre.

Marv eo ma mestrez, marv eo ma holl fiziañs
Marv ma flijadur ha toud ma holl esperañs
Biken ‘m bije soñjet hag ar marv a teuje
Da lemel diganin ma dous, ma c’harantez

Ma bien-aimée est morte, toute ma confiance est morte,
Mon plaisir est mort, ainsi que tous mes espoirs
Jamais je n’aurais pensé que la mort viendrait
M’enlever ainsi ma douce, ma bien-aimée.

Deus poanioù ar bed-mañ, fuzulhioù ha sabrennoù
Hastit, mar plij ganeoc’h finisañ din ma deizioù
Hastit, mar plij ganeoc’h finisañ din ma buhez
‘vit ma’c’h in d’ar bed all war-lerc’h ma c’harantez

Peines de ce monde, fusils et couteaux,
Depêchez-vous, je vous en prie, d’en finir avec mes jours.
Depêchez-vous ,je vous en prie, d’en finir avec ma vie.
Que j’aille dans l’autre monde rejoindre ma bien-aimée.

C’hoarvez a ra ganin evel gant ur marc’hadour
En deus ur vatimant da navigiñ war ar mor
Graet ganti he beaj, erruet eo poz ar joa
Ma doucho da Gernev ma ranko perisañ

Je suis comme un marchand.
J’ai un navire pour voyager sur mer
Son voyage terminé, il arrive dans le port de la joie,
Si le mât vient à se briser il sombrera.

Me am eus ur feunteun e-barzh kornig ma jardin
Eno ma ven kavet diouzh an noz hag ar mintin
Eno ma ven kavet atristet gant ar glac’har
‘Soñjal ‘barzh ma mestrez a zo aet d’an douar

J’ai une fontaine dans un coin de mon jardin,
Là, vous me trouverez le matin comme le soir.
Là, vous me trouverez, atterré de chagrin,
En pensant à ma bien-aimée qui est partie en terre.

Le Bois Tortu – Manglo

Je suis sorti du bois tortu, je suis sorti du bois tortu,

Du bois tortu, du bois bossu,

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Du bois tortu, du bois bossu,

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Du bois tortu, du bois bossu

Dans un panier cueilli je fus

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Dans un panier cueilli je fus

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Dans un panier cueilli je fus

Dans un pressoir pressé je fus

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Dans un pressoir pressé je fus

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Dans un pressoir pressé je fus

dans un tonneau coulé je fus

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

dans un tonneau coulé je fus

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

dans un tonneau coulé je fus

Dans une bouteille tiré je fus

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Dans une bouteille tiré je fus

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Dans une bouteille tiré je fus

Et dans un verre versé je fus

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Et dans un verre versé je fus

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Et dans un verre versé je fus

Et là j’y fous mes hommes sur l’cul

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Et là j’y fous mes hommes sur l’cul

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

 

Et là j’y fous mes hommes sur l’cul

Et puis les femmes quand elles ont bien bu

Oh ! Spiritum sanctum et dominum

Et puis les femmes quand elles ont bien bu

Beau martinum, joli martinu, beau martinum, joli martinu.

Ar Bolom Kozh – Erik Marchand

1. Ur wennel yaouank da zimeiñ,
Me gave galanted, muioc’h ‘ged faote din
Ya, me gave galanted din er ker hag ar maezioù
Hag e teue d’am gweled, a vandenn, a boulladoù.

1. Une jeune hirondelle à marier,
J’avais des galants plus qu’il m’en fallait
Oui, j’avais des galants des villes et des champs
Qui venaient me voir en bandes, en ribambelles.

2. Dont ree d’am gweled d’ar zul, a goupladoù.
A zegase din blankadoù avaloù,
Ya, blankedoù avaloù, blankedoù pér mélen
Hogen kavoud an tu d’ober an eostanenn.

2. Ils venaient me voir le dimanche par couples
Ils m’apportaient chacun pour un sou de pommes
Oui, pour un sou de pommes, ou de poires jaunes
Mais (comment) trouver le moyen de faire récolte ?

3. Hogen me zo dimeet
Din-me tamm gwell n’eo ket
D’ur c’hoz bolomig kozh
Ha me ne garan ket

3. Mais je suis mariée
Et ne m’en trouve pas mieux
A un fichu vieux bonhomme
Que je n’aime pas.

4. D’ur c’hoz bolomig kozh
Passe tri-ugent vloaz
Ha me fumelenn yaouank
Neket c’hoazh ugent vloaz.

4. A un fichu vieux bonhomme
Qui a passé 60 ans
Et moi jeune femme
Je n’ai pas encore 20 ans.

5. D’ur c’hozh bolomig kozh
Daved triwec’h a-boan
Ha me fumelenn yaouank
Ur blomenn da ouel raen

5. A un fichu vieux bonhomme.
J’allais sur mes 18 ans à peine
Et moi jeune femme
Je pleurais comme une fontaine.

6. D’ur c’hoz bolomig koz
Giz ivez a bevar
Ma ne blije da Zoue
Ne vije ket hep mar.

6. A un fichu vieux bonhomme
Qui en vaut quatre à lui seul
Si cela ne plaisait pas à Dieu
Cela ne serait pas, sans doute.

7. Tavit, tavit-ta plac’h yaouank
Ho c’hoz bolom e varvo
Tavit, tavit-ta plac’h yaouank
Ho c’hoz bolom e varvo

7. Taisez-vous, taisez-vous donc, jeune fille
Votre fichu vieux bonhomme mourra
Taisez-vous, taisez-vous donc, jeune fille
Votre fichu vieux bonhomme mourra

8. Ha c’hwi pegen yaouank
Hellfec’h dimein endro
Ha c’hwi pegen yaouank
Hellfec’h dimein endro

8. Et vous qui êtes si jeune,
Vous pourrez vous remarier
Et vous qui êtes si jeune,
Vous pourrez vous remarier

9. Bolom na c’houlla ket
Ec’h eon me da zañsal
O nann bolom ne c’houlla ket
Ec’h eon-mik da zañsal

9. Bonhomme ne veut pas
Que j’aille danser
O non, bonhomme ne veut pas
Que j’aille jamais danser.

10. Ya, mennin din ur bombard
Ez on da reiñ din eurvad
Ya, mennin din ur bombard
Ez on da roy din eurvad

10. Moi, je veux une bombarde
Je vais me donner du plaisir
Moi, je veux une bombarde
Je vais me donner du plaisir

11. Bolom ne c’houlla ket
da vouzhom doc’h an dud
Bolom, bolom, ne c’houlla ket
da vouzhom doc’h an dud

11. Bonhomme ne veut pas
Que j’abasourdisse les gens
Bonhomme ne veut pas
Que j’abasourdisse les gens

12. Me bort ‘n davañjer du
Da lakaat e ven du
Me bort ‚n davañjer du
Da lakaat e ven du

12. Oui, je porte un tablier noir
Pour faire comme si j’étais en deuil
Oui, je porte un tablier noir
Pour faire comme si j’étais en deuil

13. Bolom ne c’houlla ket
Da veajin-me d’am zu
Bolom na c’houla ket
da veajin-me d’am zu

13. Bonhomme ne veut pas
Que j’aille de mon côté
Bonhomme ne veut pas
Que j’aille de mon côté

14. Yaouang vein ouneini youn a bep-tu
Ya ne vagay tu mui
Yaouang a bep-tu
Ya ne vagay tu mui

14. De jeunes… de tous côtés
Oui, … plus
. De jeunes… de tous côtés
Oui, … plus

…..

15. Setu marv ar bolom
Ha lakaet don en douar.
Setu marv ar bolom
Ha lakaet don en douar.

15. Voici que le bonhomme est mort
Et mis en terre
Voici que le bonhomme est mort
Et mis en terre

16. Gwennegig obolenn
Ennan in euz ar c’harr
Gwennegig obolenn
Ennan in euz ar c’harr

16. Un sou d’obole
… de la charrette
Un sou d’obole
… de la charrette

17. Tapit din ur penn ognon,
Ha soñjit a ouelin!
Tapit din ur penn ognon,
Ha soñjit a ouelin!

17. Apportez-moi une tête d’oignon
Et imaginez que je pleure
Apportez-moi une tête d’oignon
Et imaginez que je pleure

18. Posubl na vin ket gwelloc’h
med propikoc’h a vin.
Posupl na vin ket gwelloc’h
med propikoc’h a vin.

18. Il est possible que je n’en sois pas meilleure
Mais je serai plus convenable.
Il est possible que je n’en sois pas meilleure
Mais je serai plus convenable.

19. Ya, lakay ar sonerien
Da soniñ war e vez
Ur giniad ha sonerion
Da soniñ war e vez

19. Oui, je mettrai les sonneurs
A sonner sur sa tombe.
Un chantre et des sonneurs
Qui joueront sur sa tombe !

20. Ha ma’ ya ar re arall
Me’z ay ganto ivez
Ha ma ‘ ya ar re arall
Me’z ay ganto ivez

20. Si les autres y vont
J’irai aussi.
.Si les autres y vont
J’irai aussi.

21. Nim nag e zonerien
Digant fleütoù arc’hant
O Nim nag e zonerien
Digant fleütoù arc’hant

21. Que se soient des sonneurs
Avec des flutes en argent !
Que se soient des sonneurs
Avec des flutes en argent.

22. D’inorañ ar bolom
Balamour d’e arc’hant;
D’inorañ ar bolom
Balamour d’e arc’hant!

22. Pour faire honneur au bonhomme
En raison de son argent.
Pour faire honneur au bonhomme
En raison de son argent !

23. O ya d’inorañ ar bolom
Balamour d’e arc’hant
O ya d’inorañ ar bolom
Balamour d’e arc’hant!

23. Pour faire honneur au bonhomme
En raison de son argent.
Pour faire honneur au bonhomme
En raison de son argent !

 

Y’a Quatre Marins – Hanter Dro – Tri Yann

Y’a quatre marins sur la mer, loin de leur amitié
(Loin de leur amitié)
Y’a quatre marins sur la mer, loin de leur amitié
(Loin de leur amitié)

Quand ils viendront à terre, gué fa-la-la la-la-lir
Nous les ferons danser, gué fa-la-la ridé
Quand ils viendront à terre, gué fa-la-la la-la-lir
Nous les ferons danser, gué fa-la-la ridé

Et la vague est profonde et le vent déchaîné
(Et le vent déchaîné)
Et la vague est profonde et le vent déchaîné
(Et le vent déchaîné)

De l’horizon qui gronde
Monte une houle sans pitié
C’est la misère du monde
Qui cogne au chalutier
(De l’horizon qui gronde
Monte une houle sans pitié)
C’est la misère du monde
Qui cogne au chalutier

Y’a bien de la souffrance pour les gens de la mer
(Pour les gens de la mer)
Y’a bien de la souffrance pour les gens de la mer
(Pour les gens de la mer)

Le coeur plein de vaillance
Dur au labeur solitaire
Aux croisées de l’absence
Ils chantent leur calvaire
(Le coeur plein de vaillance
Dur au labeur solitaire)
Aux croisées de l’absence
Ils chantent leur calvaire

Y’a quatre marins pêcheurs aux portes de l’enfer
(Aux portes de l’enfer)
Y’a quatre marins pêcheurs aux portes de l’enfer
(Aux portes de l’enfer)

Mais le canot des sauveteurs
A entendu leurs prières
Bravant le diable et la peur
Ils les ramène à terre
(Mais le canot des sauveteurs
A entendu leurs prières)
Bravant le diable et la peur
Ils les ramène à terre

Y’a quatre marins sur la terre près de leur bien-aimée
(Près de leur bien-aimée)
Y’a quatre marins sur la terre près de leur bien-aimée
(Près de leur bien-aimée)

Demain dès l’aube claire, gué fa-la-la la-la-lir
Ils reprendront la mer, gué fa-la-la ridé
Demain dès l’aube claire, gué fa-la-la la-la-lir
Ils reprendront la mer, gué fa-la-la ridé

Y’a quatre marins sur la mer, loin de leur amitié
(Loin de leur amitié)
Y’a quatre marins sur la mer, loin de leur amitié
(Loin de leur amitié)

La boiteuse – Rond de St. Vincent – Tchikidi

C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des oeufs à plein panier
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des oeufs à plein panier
Les oeufs s’en vont rouli-roulant
La vieille s’en va boiti-boitant
Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
2)
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des poules à plein panier
Les poules s’en vont piri-pipant
Les oeufs s’en vont rouli-roulant
La vieille s’en va boiti-boitant
Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
3)
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des oies à plein panier
Les oies s’en vont coran-coquant

Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
4)
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des chats à plein panier
Les chats s’en vont miauli-miaulant

Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
5)
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête des chiens à plein panier
Les chiens s’en vont jappi-jappant

Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant
6)
C’était une boiteuse revenant du marché
Elle portait sur sa tête les Tu Pe Du qui chantaient
Les Tu Pe Du chanti-chantant

Boiti boiti boiti boiti boitant
Boiteuse par-derrière, boiteuse par-devant
Sur les chemins du Morbihan la vieille s’en va boiti-boitant

Chauffe-chauffe – Ridée 6 temps – Sylvain Girault & Pierre Guillard

C’est dans 10 ans je m’en irai, un p’tit tour à laridé, un p’tit tour à laridé
C’est dans 10 ans je m’en irai, un p’tit tour à laridé, un p’tit tour à laridé
C’est dans 10 ans je m’en irai, un p’tit tour à laridé, un p’tit tour à laridé
C’est dans 10 ans je m’en irai, un p’tit tour à laridé, un p’tit tour à laridé

Un p’tit tour à laridé qui nous fait chauffe chauffe
Un p’tit tour à laridé qui nous fait chauffer les pieds
Un p’tit tour à laridé qui nous fait chauffe chauffe
Un p’tit tour à laridé qui nous fait chauffer les pieds

C’est dans 8 ans (…)

C’est dans 6 ans (…)

C’est dans 4 ans (…)

C’est dans 2 ans (…)

C’est dans 1 an (…)

Y a 10 corbeaux sur un rocher/clochet qui chantent la grand’ messe
Y a 10 corbeaux sur un rocher/clochet qui chantent la grand’ messe
Y a 10 corbeaux sur un rocher/clochet qui chantent la grand’ messe
Y a 10 corbeaux sur un rocher/clochet qui chantent la grand’ messe
Et l’alouette qui est en bas
Ponte dans la dentelle des gars
C’est comme ça que les demoiselles (elles) portent/ont de la dentelle au bras
Et l’alouette qui est en bas
Ponte dans la dentelle des gars
C’est comme ça que les demoiselles (elles) portent/ont de la dentelle au bras

Y a 9 (…)

Y a 1 (…)

C’est dans 10 ans je m’en irai (…)

Dans 5 ans (…)

Chuchumuchu – Laridé – Voici le mois de mai

Voici le mois de mai, les fleurs qui volent au vent.
Le fils du roi d’Espagne s’en va les ramassant.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, a gan noz, a gan deiz,
Karantez, Karantez, a gan noz, a gan deiz.
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili,
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili.

Le fils du roi d’Espagne s’en va les ramassant.
Il en ramassa tant qu’il en remplit ses gants.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili,
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili.
Karantez, Karantez, I love you and you love me.
Karantez, Karantez, I love you and you love me.

Il en ramassa tant qu’il en remplit ses gants.
Il les porte à sa amie pour lui faire un present.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, I love you, you love me,
Karantez, Karantez, I love you, you love me,
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me,
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me.

Il les porte à sa amie pour lui faire un present.
Tenez tenez, ma amie, tenez voici mes gants.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili,
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili.
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me.
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me.

Tenez tenez, ma amie, tenez voici mes gants.
Vous ne les porterez que deux ou trois fois par an.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, I love you, you love me,
Karantez, Karantez, I love you, you love me.
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me,
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me.

Vous ne les porterez que deux ou trois fois par an.
À Pâques à la Toussaint, Noël et à Saint Jean.

Jamais je n’aurais mon âge de quinze ans.
Jamais je n’aurais mes amours de vingt ans.

Karantez, Karantez, a gan noz, a gan deiz,
Karantez, Karantez, a gan noz, a gan deiz.
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili,
Karantez, Karantez, goulou, goulou, guili, guili.

Karantez, Karantez, I love you, you love me,
Karantez, Karantez, I love you, you love me.
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me,
Karantez, Karantez, I kiss you, you kiss me.

 

(la partie en breton a été supposée sur la base de l’écoute et de peu de syntaxe trouvée en lisant des autres chants, et à cause de ça pourrait n’être pas correcte. Merci de me contacter s’elle n’est pas la bonne !)

Les Moutons – Plinn – Matmatah

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

On a tondu les moutons , et filé la laine nohhh
Et réparé la moto avec la clef allen nohhh
On a rencontré des filles pas du tout vilaines nohhh
Avec elles il y avait la Marie ranouen nohhh
On a respiré du tri du trichloroéthylène nohhh
Et le lendemain on avait mauvaise haleine nohhh

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Y a trois francs de réduction sur les chocos BN nohhh
Alors pour en profiter on les prend par douzaines nohhh
On s’est envoyé une bonne bouteille de chouchen nohhh
A la fin elle était vide elle était plus pleine nohhh
Après on a fait du stop avec les bigoudènes nohhh
Et on est allé en boîte mais y avait qu’des lesbiennes nohhh

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

On a jeté tous les parisiens dedans la Seine nohhh
On a noyé en même temps toutes les parisiennes nohhh
On a trouvé du pétrole aux îles Kerguelen nohhh
Et après on est parti pécho la sirène nohhh
Ah y’en a un qu’j’oublie toujours oh c’est Saddam Hussein nohhh
Celui-là nous pompe de l’air comme Jean-Marie Le Pen nohhh
On s’est roulé un cinq feuilles avec du pollen nohhh
Et après on est tous tombés dans le lagen nohhh

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Si notre chanson vous a plu oh donnez-vous la peine nohhh
De nous payer un bon coup pour reprendre haleinen nohhh
Je n’me souviens plus de la suite alors c’est pas la peine nohhh
De toute façon ce qu’il fallait c’était une rime en “N”

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Nanala Naganalalo Lanalalaleno

Allongeons d’la jambe – Rond Paludier – Manglo

 

Derrière de chez mon père un oranger l’ya
La bergère qui les garde grand envie qu’elle en a

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

Elle demande à son père quand on les cueillira
À la St. Jean ma fille la saison en sera

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

V’là la St. Jean qu’arrive mais on n’les cueilli pas
Elle prit son échelette son panier sous son bras

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

S’envoie de branche en branche comme un vert picoura
Elle cueillit les plus mûres , les vertes elles les laissa

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

S’en va les porte à vendre au marché d’Malansa’
Dans son chemin rencontre le marquis de Peuilla

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

Il lui demandit Belle, Belle que portez-vous là
Là ce sont des oranges que j’porte à Malansa’

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

Montez-les dans ma chambre, Madame vous les paiera
Quand elle fut dans la chambre la dame il n’y avait pas

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

Y avait qu’un vieux bonhomme qui fumait du tabac
Il allumait sa pipe avec la queue d’son chat

Allongeons d’la jambe car la route est longue
Allongeons d’la jambe car la route est longue

Marie-Pierre et le Loup – Rond de St. Vincent – Les Ours du Scorff

 

Marie-Pierre est une bergère
Qui garde ses blancs moutons
Un jeune loup aux belles manières
Lui dit : « Bergère, dansons »

Refrain
Marie-Pierre et le loup dansent bras dessus dessous

Au beau milieu de la danse,
Marie-Pierre entend le loup,
Qui lui demande ce qu’elle pense
À propos des maris loups

Pour l’instant, dit la bergère,
Je n’ai pas eu ce bonheur,
Mais tout bientôt, oui, j’espère,
Trouver l’éloup de mon cœur

Tous les moutons broutent et paissent,
En bêlant à qui mieux mieux
Pour que leur bergère ne cesse
De faire danser le jeune envieux

Entre l’amour et la laine,
Marie-Pierre a vite choisi
Au bout de trois jours à peine,
Elle prend le loup pour mari

À la fin de la semaine,
Le loup n’est plus un agneau
La bergère file la laine,
Mais elle n’a plus de troupeau

Voyez-vous dans la nature,
Il y en a pour tous les goûts
Mais retenez l’aventure
De Marie-Pierre et le loup

Entre nous filles de Noirmoutier – Branle de Noirmoutier – Emsaverien

(bis)
Vous qui êtes si belles (bis)

Vous êtes la cause que vos amants
S’en vont au service pour quatre ans
Sans faire aucune prise

Mais la prise que nous avons fait (bis)
C’est l’armée d’Angleterre (bis)

N’a resté qu’un vinaigrier (bis)
Un marchand de vinaigre (bis)

En a vendu pour cent écus (bis)
Bouteille à la bouteille (bis)

Avec un Avocat – Manglo

Mon père il m’y marie, mon père il m’y marie
Mon père il m’y marie, mon père il m’y marie
Avec un avocat, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Avec un avocat, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Dès le soir de mes noces, dès le soir de mes noces
Dès le soir de mes noces, dès le soir de mes noces
Avec moi il coucha, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Avec moi il coucha, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Je tire la couverture, je tire la couverture
Je tire la couverture, je tire la couverture
Et lui il tire le drap, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Et lui il tire le drap, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Aperçut une chapelle, aperçut une chapelle
Aperçut une chapelle, aperçut une chapelle
Et vit l’père Nicolas, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Et vit l’père Nicolas, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Je vis un p’tit navire, je vis un p’tit navire
Je vis un p’tit navire, je vis un p’tit navire
Voguant pavillon bas, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Voguant pavillon bas, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

La mer est si profonde, la mer est si profonde
La mer est si profonde, la mer est si profonde
L’avocat se noya, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
L’avocat se noya, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Voilà la triste histoire, voilà la triste histoire
Voilà la triste histoire, voilà la triste histoire
Il est mort au combat, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Il est mort au combat, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !
A la guerre en d’sous les drap, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
A la guerre en d’sous les drap, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Tu en trouv’ras bien d’autres, tu en trouv’ras bien d’autres
Tu en trouv’ras bien d’autres, tu en trouv’ras bien d’autres
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va guère !
Gaillard comme ces gars-là, oh ! lala ! Qu’ça n’va pas !

Nanni Nanni – Manglo

L’aure jour je m’y promène
Par un chemin dans le bas
Par un chemin dans le bas
L’autre jour je m’y promène
Par un chemin dans le bas
Par un chemin dans le bas

Je rencontre une belle dame
Qu’était à laver les draps

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Je rencontre une belle dame
Qu’était à laver les draps
Qu’était à laver les draps
Je rencontre une belle dame
Qu’était à laver les draps
Qu’était à laver les draps

Je lui demandis madame
Coucherais-je dans vos beaux draps

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Je lui demandis madame
Coucherais-je dans vos beaux draps
Coucherais-je dans vos beaux draps
Je lui demandis madame
Coucherais-je dans vos beaux draps
Coucherais-je dans vos beaux draps

Venez ce soir vers les 10 heures
Mon mari n’sera point là

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Venez ce soir vers les 10 heures
Mon mari n’sera point là
Mon mari n’sera point là
Venez ce soir vers les 10 heures
Mon mari n’sera point là
Mon mari n’sera point là

Quand les 10 heures y fu’ sonnés
Le mari il arriva

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Quand les 10 heures y fu’ sonnés
Le mari il arriva
Le mari il arriva
Quand les 10 heures y fu’ sonnés
Le mari il arriva
Le mari il arriva

Frappe 3 coups à la porte
Femme ouvrez-moi donc cela

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Frappe 3 coups à la porte
Femme ouvrez-moi donc cela
Femme ouvrez-moi donc cela
Frappe 3 coups à la porte
Femme ouvrez-moi donc cela
Femme ouvrez-moi donc cela

Je ne peux ouvrir la porte
J’ai un enfant dans les bras

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Je ne peux ouvrir la porte
J’ai un enfant dans les bras
J’ai un enfant dans les bras
Je ne peux ouvrir la porte
J’ai un enfant dans les bras
J’ai un enfant dans les bras

Donne-le à la servante
Mieux que toi, le gardera

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Ma servante elle est malade
Je crois bien qu’ell en mourra
Je crois bien qu’ell en mourra

Va donc vite chercher le prêtre
Le médicin s’il est là

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Va donc vite chercher le prêtre
Le médicin s’il est là
Le médicin s’il est là

Quand le prêtre il arriva
De malade il n’y avait pas

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Quand le prêtre il arriva
De malade il n’y avait pas
De malade il n’y avait pas

C’est la maladie des femmes
Quand le mari n’est pas là

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

C’est la maladie des femmes
Quand le mari n’est pas là

Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose
Dirais-je tou nanni nanni
Dirais-je tou je n’ose

Rond Paludier – Les yeux qui brillent – Emsaverien

C’est un lundi, j’ai rencontré une fille, là
C’est un lundi, elle a les yeux qui brillent (bis)
Elle m’sourit mais ne dit rien
J’repass’rai la voir demain
On a beau dire , on a beau faire,
Le bonheur est éphémère
On a beau faire, on a beau dire,
Le temps n’fait que des martyrs (bis)

C’est un mardi, j’ai retrouvé la fille
C’est un mardi, qui a les yeux qui brillent
Elle m’fait un signe de la main
J’irai lui parler demain
On a beau dire , on a beau faire,
Le bonheur est éphémère
On a beau faire, on a beau dire,
Le temps n’fait que des martyrs (bis)

C’est un jeudi, j’suis allé voir la fille
C’est un jeudi, qui a les yeux qui brillent
Elle me dit « Tu me plais bien »
Elle m’a montré son jardin..
On a beau dire , on a beau faire,
Le bonheur est éphémère
On a beau faire, on a beau dire,
Le temps n’fait que des martyrs (bis)

C’est un sam’di, j’me réveille près d’la fille
C’est un sam’di, qui a les yeux qui brillent
Elle me dit « Faut dégager !
Car mon mari va rentrer »
On a beau dire , on a beau faire,
Le bonheur est éphémère
On a beau faire, on a beau dire,
Le temps n’fait que des martyrs (bis)

C’est un dimanche, j’ai recroisé la fille
C’est un dimanche, qu’à plus les yeux qui brillent
Y’a un … entre ses bras
Elle ne me regarde même pas
On a beau dire , on a beau faire,
Le bonheur est éphémère
On a beau faire, on a beau dire,
Le temps n’fait que des martyrs (bis)

Pauvre Martin – Katé Me

Avec une bêche à l’épaule
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec une bêche à l’épaule

Avec, à l’âme, un grand courage
Il s’en allait trimer aux champs

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps

Pour gagner le pain de sa vie
De l’aurore jusqu’au couchant
De l’aurore jusqu’au couchant
Pour gagner le pain de sa vie

Il s’en allait bêcher la terre
En tous les lieux, par tous les temps

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps

Sans laisser voir, sur son visage
Ni l’air jaloux ni l’air méchant
Ni l’air jaloux ni l’air méchant
Sans laisser voir, sur son visage
Ni l’air jaloux ni l’air méchant

Il retournait le champ des autres
Toujours bêchant, toujours bêchant

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps

Quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ
De labourer son dernier champ
Quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère

Et quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ
De labourer son dernier champ
Quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant
En faisant vite, en se cachant
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant

Et s’y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens

Martin, pauvre misère
Dort sous la terre, dort sous le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Dort sous la terre, dort sous le temps

Avec une bêche à l’épaule
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec une bêche à l’épaule

Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à l’âme, un grand courage
Il s’en allait trimer aux champs

Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre, creuse le temps

Le Corsaire Le Grand Coureur – Les Naufragés

Le corsaire Le Grand Coureur
Est un navire de malheur
Quand il se met en croisière
Pour aller battre l’Anglais,
Le vent, la mer et la guerre
Tournent contre le Français!

Allons les gars,gai,gai!
Allons les gars,gaiement!

Il est parti de Lorient
Avec belle mer et bon vent
Il cinglait bâbord amure
Naviguant comme un poisson;
Un grain tombe sur la mâture,
Voilà le corsaire en ponton!

Il nous fallut remâter
Et diablement bourlinguer ,
Tandis que l’ouvrage avance
On aperçut par tribord
Un navire d’apparence
A mantelets de sabord!

C’était un Anglais vraiment
A double rangée de dents
Un marchand de mort subite,
Mais le Français n’a pas peur;
Au lieu de prendre la fuite
Nous le rangeons à l’ honneur!

Ses boulets sifflent sur nous;
Nous lui rendons coup pour coup,
Tandis que la barbe en fume
A nos braves matelots
Nous voilà pris dans la brume
Nous échappons aussitôt!

Pour finir ce triste sort,
Nous venons périr au port
Dans cette affreuse misère,
Quand chacun s’est cru perdu,
Chacun,selon sa manière
S’est sauvé comme il a pu!

De notre horrible malheur,
Le calfat seul est l’auteur;
En tombant de la grand hune
Dessus le gaillard d’avant
A rebondi dans la pompe
Défoncé le batiment!

Si l’histoire du Grand Coureur
A pu vous toucher le coeur
Ayez donc belles manières
Et payez-nous largement,
Du vin,du rack,de la bière
Et nous serons tous contents!

Jolie Coucou – Les Frères Morvan

 

Me zo ganet ba Gemene
O, joli coucou
Me zo ganet ba Gemene
O, joli coucou
Ma zad, ma mamm a oa ivez
Joli, joli coucou
Ma zad, ma mamm a oa ivez
O, joli coucou

Ma zad, ma mamm ‘nivoa madoù
Da gas ac’hanon d’ar skolajoù

D’ar skolajoù ‘vit bout beleg
Ma c’halon baour permeta ket

D’ar skolajoù ‘vit bout manac’h
Ma c’halon ‘noa dezir ur plac’h

Ha p’ae ar re all da bediñ
Me deue war ar ruioù da c’hoari

Ha p’ae ar re all ‘barzh ar c’hlas
Me deue war ar ruioù da c’hoari las

Ma zad, ma mamm p’o doe klevet
Na peseurt fripon ‘doe-int maget

‘Nivoa skrivet din ul lizher
Da zont d’ar gêr da chañch micher

Kerse oa gant ma c’hostioù
Labourat trañchoù ha palioù

Kichen oe bout ba’r seminer
Lakaat pluñv liv war ar paper

Oan ket bet pell ba ti ma zad
‘Moa dibochet merc’h un oc’h mat

Ur plac’h a bemp kant skoed ar blé
Ha me ‘moa kement-all ivez

En o’r ur bloaz oa lipet toud
Ha sac’h ar person war ma choug

Je suis né à Guéméné
O, joli coucou
Je suis né à Guéméné
O, joli coucou
Mon père, ma mère aussi
Joli, joli coucou
Mon père, ma mère aussi
O, joli coucou

Mon père, ma mère avaient du bien
Pour m’envoyer au collège

Au collège pour devenir prêtre
Mon pauvre coeur ne le permet pas

Au collège pour devenir moine
Mon coeur désirait une fille

Quand les autres allaient prier
J’allais dans les rues pour jouer

Quand les autres allaient en classe
J’allais dans les rues pour faire la fête

Mon père, ma mère, quand ils ont entendu
Quelle espèce de fripon ils avaient élevé

M’ont écrit une lettre
De revenir à la maison pour changer de métier

Mes côtes étaient pleines de regrets
Pour travailler avec les houes et les pelles

A côté de ce que j’avais connu au séminaire
Mettre des encres de couleur sur le papier

Je ne fus pas longtemps chez mon père
Avant de débaucher la fille d’un riche propriétaire

Une fille à cinq cents écus par an
Et moi j’en avais autant

En un an tout était dilapidé
Et j’avais le sac du recteur sur le dos

Les Filles de Questembert – Rozaroun

Y a ‘cor dix filles à Questembert
qu’aiment bien le son du hautbois.
Moi, j’aime mieux mon violon,
car il sonne, il danse.
Moi, j’aime mieux mon violon,
car il sonne de toutes
les façons.

Sous la Feuille – Rond Paludier – Brou/Hamon/Quimbert

 

Mon père, aussi ma mère, sous la feuille, sous la feuille
D’enfant n’avaient que moi, sous la feuille du bois.
D’enfant n’avaient que moi, sous la feuille du bois.
Tous les jours ils me disent,
Mon enfant, marie-toi.
Mon père, aussi ma mère,
Etes-vous lassés de moi ?
J’ai trois amants en guerre,
Tous trois amoureux de moi,
L’un est le fils d’un prince,
L’autre est le fils du roi,
Et l’autre qu’est maître d’école,
Celui-là sera pour moi,
Il écrira des lettres,
Je les signerai moi,
A chaque mots qu’il met,
Mignonne, embrasse-moi.

Zim Zoum Zad – Hamon-Martin Quintet

Pour fêter la victoire à Notre-Dame-des-Landes !

 

À la première lune lon malura sont venus les notaires
Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes
À la deuxième lune lon malura les beaux parleurs arrivent
Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes
À la troisième lune lon malura les grands patrons débarquent
Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes
À la quatrième lune lon malura voici les démolisseurs

Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes

Pour défendre la Gaité / le Sabot, les Cent Chênes
La Saulce les Rosiers / le Tertre, le Pré Failli
Le Liminbout, la Sècherie / l’Isolette, les Fosses Noires
Les Blanchettes et la Gare / Rolandière et Saint-Antoine
Les chemins de Suède et les landes de Roanne

À la cinquième lune lon malura z’ont envoyé les gendarmes
À la cinquième lune lon malura z’ont envoyé les grenades

Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes
À la sixième lune lon malura viennent les bétonneuses

Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes

Il y avait des paysans / des professeurs, des infirmiers / des avocats, des
ouvriers
Des facteurs et des coiffeurs / des danseurs, animateurs / antiquaires et
boulangers
Chanteurs, pilotes, éducateurs / des lents et des rapides
Des noirs, des blonds, des jeunes des vieux / dans le froid, la boue
Sous les arbres, sous la pluie / les chansons, la brume

À la dernière lune lon malura sont repartis en arrière

Mais nous sommes restés là à la zim à la zad à la zim zoum zad
De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes

De Notre Dame des Landes lon malura de Notre Dame des Landes […]

Anouk – Wig a Wag

Muru be ce bolo,

Ce ka mun ke

I be mun lo kè ?

Musow, hakè to

Ce ka mun ke

Ne ma famo

Ce ka mun ke

Ne ma famo

Muru be ce bolo

Ce ka mun ké

I be mun lo kè

La main de l ‘homme est devenue tranchante comme le couteau .

Que fais tu, qui te guide ? Je n’arrive pas à comprendre.

Les femmes, le pardon. La main de l’homme incise, Qui te guide ?

Kanenn Kanak – Wig a Wag

Porrastelloù ar zo g lonk lostoù an dud vrao, Seurezed, bugale hag ar rener-bro…

Ober van da grozal ‘Vel loened ha noaz hor bronnoù,

Ober van ouzh eurioù dañs ar pilou-pilou. “Klask a ran Minoé e-mesk moged ar c’hirri,

Ha betek ar Sena, pok-ha-pok, mil ti!” Ober van ouzh polis ar re wenn,

Er gwisk hengounel, Ober van da vezañ d’an tropell.

Gocéné a lavar, en ur grenañ e soñjenn, Diwallet e vezimp gant ar rinkin gwenn.

Ober von ouzh ar yud o mennoul Strinkañ raok hon tal, Ober van da grediñ promesa ‘n amzer all.

CHANSON KANAK

Les grilles de l’entrée du zoo Avalent des files de bonnes gens,

Des religieuses, des enfants Et le Chef de l’Etat.

Il faut faire Semblant de rugir Comme des bêtes ,

La poitrine nue, Et surveiller les heures

Où l’on doit danser le pilou – pilou.

“Je cherche Minoé parmi La fumée des voitures,

Jusqu’à la Seine, Il y a bien mille maisons,

les unes contre les autres. Il faut faire attention

A la police des blancs, Dans leur costume traditionnel

Et faire semblant d’être de Leur troupeau. “

Gocéné a dit, Dans un frisson de pensée,

Que nous serons protégés Par le requin blanc.

Il faut retenir le cri qui veut Jaillir de notre front,

Et faire semblant de croire En la promesse d’un autre temps.

Amnesia – Wig a Wag

En hun pounner emdomp, hag ar sell dirazomp.
Evit bezañ dereat, hor c’halon o kaletaat…
Marv int ar reveulzioù, nije kuit holl hor sonioù…
Pelech ini al lavorioù?
Setu fals-ebestel ha milinoù-ɑvel!
Dilhadoù gouleier evit kuzhat ar vizer…
Morv ini ar reveulzioù…

” I de i ne iné tan, né dogomusa zomalod’ é
I de i ne iné tan, ne dogomusa zomalod’a
I de i dé tran tam, outo ou domalod’ eka”

Daoust d’an heugadennoù, ha da spont ar goullo
Ar bed, ‘dal ar mintin, a zekor c’hoazh é vitrin
Marv int ar reveulzioù…

On est dans un sommeil profond,
On regarde droit devant soi
On s’encurcit le çoeur pour
Etre comme il faut…
Voici de faux apôtres et
Des moulins à vent!
Des habits de lumière
Pour cacher la misère
Malgré les haut-le-caur,
Malgré la peur du vide,
Le monde, chaque matin,
Re-décore sa vitrine.
Elles sont bien mortes
Les révolutions,
Eslles se sont envolées
Toutes les paroles
De nos chansons.

Plinn Ar Sizun (Plinn de la semaine) – Bleizi Ruz

Dilun en ur fest noz
Oa bet kanet an dro
Gant ar vuoc’h hag an tarv
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Lundi dans un fest-noz
La vache et le taureau
Ont chanté un an-dro
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

Dimeurzh en ur fest noz
Oa bet graet ul laridenn
Gant ar bleiz hag an arzh gwenn
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Mardi dans un fest-noz
Le loup et l’ours blanc
Ont chanté un laride
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

Dimerc’her en ur fest noz
Oa bet kanet ur plinn
Gant ar yar hag al lapin
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Mercredi dans un fest-noz
La poule et le lapin ont chanté un danse Plin
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

Diriaou en ur fest noz
Oa bet kanet ur bal
Gant ar marc’h hag ar c’hanval
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Jeudi dans un fest-noz
Le chameau et le cheval
Ont chanté un bal
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

Digwener en ur fest noz
Oa bet kanet kas ha barzh
Gant ar big hag an dourvac’h
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Vendredi dans un fest-noz
La pie et l’hippopotame
Ont chanté un kas ha barzh
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

Disadorn en ur fest noz
Oa bet graet ur polka
Gant an tigr hag ar boa
Oa ket echu ar ganaouenn
Oa freuzet mat al leurenn

Samedi dans un fest-noz
Le tigre et le boa
Ont chanté une polka
La chanson n’était pas finie
Que la scène était démolie

An Dispac’h (Tons du pays Pourlet) – Kreiz Breizh Akademi


Paotrig Yaouank selaouit mat,
Ur Gentel Savet d’ho kourdad
An neb na ouie na skrivan na lenn
aLake ar bed war e eilpenn

Jeune homme écoutez bien
Une leçon de votre aieul
Qui sans lire, ni écrire
Mettait le monde cul par dessus tete

An dispac’h a ziwan ouz un tog bras
Gounezet e vez gant ar penn-bazh
Ur botoù koad hag ur gwall valc’h
Pichon a vez a-drenv rampet war varc’h

La révolte nait sous un grand chapeau
Se gagne à la force du penn-bazh (baton)
Des sabots de bois et d’une bonne faux
Le Jaques est loin derrière, campé sur sa monture

An enor a zo aes da ganan,
An tec’h a zispak mouezhioù skanv
En ur youc’hal “Vive la République”
e Vije dispaket lostoù pik

L’honneur est facile à chanter
La fuite révele des voix légères
Aux cris de “Vive la République”
On voit ressortir les “queues de pies”

Ne voe ket sufis dic’hougan ar roue
an Nobl hag chouaned doue
Gant o arc’hant hag o fuzuilh
Nijent graet eus ul lun ur sul

Il ne suffisait pas de décapiter le Roi
Le noble et les chouans de dieu
Avec leur argent et leurs fusils
Auraient fait dimanche d’un lundi

An eil barvek a heuse an all,
Ne voeken nemet toucherien dall
Nebeut a gwell met komzoù kaer
a Rae un touill-kar d’an impalaer

Un barbu succédait à l’autre
Ne restait que d’aveugles charretiers
Peu de progrès mais de belles paroles
Ouvraient grand la porte à l’Empereur

Dre chans, ar bobl a voe aheurtet,
Gant tri daol-teurk neuint gounezet
Kant vloaz da gas ur geferdi
Un den a zo a-walc’h d’he distrujin

Par chanche le peuple était obstiné
En trois coups de boutoir il a gagné
Cent ans à batir son histoire
Un homme suffit pour la détruire

eN ur Bloavezh naontek kant seitek e savas war ar Rusi
Un avel suilh d’ar juloded, d’al laou a voe leun a spi
Mouezh Lenin a zistone
E speredoù brasar bed en ur ganan “liberte”

En l’an 1917 se leva sur la Russie
Un vent mauvais pour les nantis, le miséreux était plein d’espoir
L’écho de la voix de Lénine résonnait
Chez les grands esprits de ce monde en chantant “Liberté”

Na c’hoaezhit ket deus ho tud-kozh, o gwad a ruilhe stank
Pevar bloaz brezel, un tiegezh a ra deoc’h ur spered frank
Evit an diwezhan kan,
O feiz ah ae d’ar goulmig evidoc’h da vevan drant

Ne riez pas de vos aieuls: leur sang coulait souvent
Quatre ans de guerre, une famille à soutenir, cela vous forge l’esprit
Pour une dernière complainte
Leur foi allait vers la Colombe pour que votre vie soit plus sereine

Paotrig yaouank, diwallit mat, dalc’hit ar sujoù stenn
Meur a hani a glasko krog er marc’h da sachan war e bemm
Ur c’harrad krennet berr
Pa vez funiennet stenn a vez aesoc’h da gas d’ar ger

Jeune homme prenez garde, tenez bien les renes
Plus d’un essayera de tirer le cheval par la bride
Une charrette soigneusement peignée,
Quand elle est bien sanglée est plus facile à mener.

Ridée 6 temps (des 3 étangs) – Kanfarded Sant Evarzeg

Kanfarded Sant Evarzeg

Click on Kanfarded’s Album for some extracts

Je remercie Elodie, ma super copine d’un super covoiturage Blablacar.fr entre Colmar et Angers, pour m’avoir aidée avec des mots incompréhensibles!

Si vous comprénez le mot ou se trouve le “?” dit-le moi SVP!

Au matin des mes vingt ans j’allais en ville pour revoir celle que j’aimais une jolie fille
C’est la fille d’un prince de gran famille
Je courais à perdre haleine laridaine je courais dans les grand prés laridé
Au milieu des mes vingt ans j’ai vue la belle habillée des fils de soi et des dentelles
Gaie comme le printemp et l’hirondelle
Je courais à perdre haleine laridaine, je courais dans les grand prés laridé
Pour le soir des mes vingt ans j’étais dans le ciel à danser la grande ronde des amoureux
Dans un nid d’? et de bois pressé, dans des jolis draps de lin laridaine, dans des jolis draps brodés
Dans la nuit des mes vingt ans j’étais soudanment arraché par le dragon de mon beau-pèr
La belle s’est jetée devant la mer pour une si grande peine laridaine
pour un amour términé laridé

Laridé de Josselin – Kanfarded Sant Evarzeg

Click Image to listen to song – Cliquez l’image pour écouter la chanson

A Paris sur le petit pont
Dir lira lira lanla
Dir lira lira lanla
Il y avait une chapelle

Et dedans Y’a t’un petit moine
Il confesse des fillettes

Il en a confessé trois
Il retient la plus belle

Pourquoi m’y retenez-vous
Je n’suis pas demoiselle

A Paris sur le petit pont
Il y avait une chapelle

Et dedans Y’a t’un petit moine
Il confesse des fillettes

Il en a confessé trois
Il retient la plus belle

Pourquoi m’y retenez-vous
Je n’suis pas demoiselle

Jurassig – Bleizi Ruz

Merci à un ami à moi qui m’a aidée avec le texte =)
1. E-kichen Menez-Meur
Ar gozh-glazard meur
Ar gozh-glazard meur
Mesk-ha-mesk war al leur,
Evezh, aneval kasaus!
Gant e vernad Bleiz ruz!
Tec’h, tec’h, tec’h
Kozh-glazard tec’h di, tec’h!
Kae kuit d’an Amerik,
En-dro d’an Ohio!
2. E-kichen Menez-Ruz
Ar gozh-glazard ruz
Ar gozh-glazard ruz
Distouvet ‘barzh ar c’huzh
Evezh, aneval kasaus
Gant e voulad Bleiz ruz!
Tec’h, tec’h, tec’h….
3. E-kichen menez Rous
Ar gozh-glazard louz
Ar gozh-glazard louz,
Deus pourmen war ar plouz!
Evezh, aneval kasaus,
Gant ezhec’h e’l Bleiz ruz.
Tec’h, tec’h, tec’h….
Jurassique
1. Sur le flanc du Grand Mont
Le grand dinosaure
Le grand dinosaure
Éparpillé sur le terrain.
Prends garde, dangereux animal
A la meute du Loup roux.
Va-t-en, va-t-en, va-t-en,
Dinosaure, va-t-en, va-t-en!
Va-t-en en Amérique!
Retourne dans l’ Ohio!
2. Sur le flanc du Mont Rouge
Le dinosaure rouge
Le dinosaure rouge
Débusqué de sa cachette
Prends garde, dangereux animal
A la bande du Loup roux.
Va-t-en,…
3. Sur le flanc du Mont Roux
Le dinosaure crasseux
Le dinosaure crasseux
Va se promener sur la paille.
Prends garde, dangereux animal
Aux chefs tels que le Loup roux.
Va-t-en

Son ar Serjeant Major – Wig a wag

 

Selaouit, eta selaouit, den kozh ha den yaouank,
son ar serjeant major : eñ eo ur soudard vailhant.

“E-barzh ar bloavezh mil eizh kant tri ugent ha daouzek,
pevezh gouel an Nedeleg, pa oan me partiet.

Nevez gouel an Nedeleg, da zek eur diouzh an noz,
pa oa ma c’hamaraded o vont tout da repoz.

Pa oan o vont ti ma mestrez da laret kenavo,
Hi, pa welas ac’hanon a gomansas gouelañ.

“Arsa, arsa, den yaouank, o vont maez deus ar vro,
beuzet eo ma c’halon en ur mor a zaeroù.

 

Son ar Serjant Major – Kern

 

 

Ar bloavez mil eiz kant tri-ugent ha daouzeg,

Da zevez gouel an Nedeleg, e oan-me partiet,

Da zevez gouel an Nedeleg, da zeg eur deuz an noz,

Pa oa ma hamaraded all o vond da repoz.

 

‘Oan o vond da di va mestrez, da lared dezi kenavo.

Hi, pa welas ahanon, a gomañsas gouelo,

« Arsa ‘ta, den yaouank, ‘maoh o vond er-mêz ar vro.

 

 

Le Marinier – La Bamboche

M’y promenant un soir au bord de l’eau
J’ai bien fait rencontre d’un charmant matelot (bis)
Beau marinier, il revenait des îles
Il m’a fort bien priée d’entrer dans son navire

Je l’ai trouvé si fier et si charmant
Que j’ai mis le pied dans son beau bâtiment (bis)
Tout aussitôt il lâche les bordages
Met la voile au vent, le navire gagne au large

Marin, marin, arrête ton bateau
Car il est trop tard pour voyager sur l’eau (bis)
Pour voyager sur cette triste mer
Loin de mes parents et de ma tendre mère

Le beau galant qui la voyait pleurer
Ne savait quoi faire pour la consoler (bis)
Pleurez pas tant mon aimable maîtresse
Avant sept ans nous mettrons pied sur terre

Et que diront les gens de mon pays
D’avoir demeuré sept ans sans revenir (bis)
Tu répondras à ton père à ta mère
que t’as voyagé ce temps-là sur la mer

Ar Miliner Laer – Lliam

AR MILINER LAER

Ma mamm, roit din ma dañjerig

Rak me zo ‘vonet d’ar vilin

Ma mamm, roit din pe ne roit ket
Rak d’ar vilin eo ret monet

Rak me a glev ar sonerien
War pont ar vilin o seniñ

Rak me glev an talabarder
‘Mañ o seniñ war ar chaoser

Hag aet eo Mari d’ar vilin
Tapet ‘deus he c’hoef mousselin

Toull ar vilin pa oa arruet
Ar miliner a oa kousket

“Savit alese, miliner

‘Valañ ma sac’had, ‘tont d’ar gêr

P’tra zo ganeoc’h ‘barzh ho sac’had,
‘Out war ar maez ken diwezhat ?

– Kerc’h ha segal ha gwinizh du
M’emañ ho milin war he zu

Ha dre ma’z ae ar bleud er sac’h
Ar miliner ‘oa mestr war ‘r plac’h

Ha dre ma’z ae ar greun er gerl
Ar miliner a boke ferm

Ha dre ma’z ae ar brenn er brank
Ar miliner a boke stank

“Hola, hola, milinaer laer
Torret ‘peus din las ma dañjer !

N’eus ket ken ‘met bandenn ma brozh
Da dorrañ ‘r bec’h diwar ma c’hof

– Ma vez torret, torret e vo
Kemenerien ‘walc’h zo er vro

Kemenerien ‘walc’h zo er vro
C’hwi a glasko, me a baeo

Warc’hoaz me ‘yae d’ar foar Rostren
Da brenañ deoc’h ‘n davañjer gwenn

Me ‘yae da foar Sant Nikolaz
Da brenañ deoc’h ‘n davañjer glas”

ENGLISH TRANSLATION

THE MILLER IS A THIEF

– Mother, I need my apron still

‘Cause I am going to the mill

– Give it, don’t give it, I don’t care.
I go to the mill, this I swear,

Because the bagpipe, as I hear,
Took up station on the mill weir.

Because I hear the oboe play
A dancing tune along the way.

And Mary went nevertheless:
She’s got her fine chiffon headdress,

When she came on the millhouse ground
The young miller was sleeping sound.

– Wake up, miller, and grind my grain!
I’ll wait till I may go again.

– What grain in this bag did you pour,
If you come at so late an hour?

– Nothing but oats, rye and buckwheat:
Would you put on your mill the heat?

When the flour poured into the sack,
She surrendered to the attack.

While the wheel goes round and hisses,

The miller kisses and kisses.

And when the sap went up the branch,
The kissing flow he did not stanch.

– Miller, take care of my apron!
You are tearing off the ribbon!

My skirt is now all torn to shreds.
You are tearing off the last threads!

– If they’re torn off, do not worry!
Tailors around here are plenty!

Tailors are plenty, as I say
Now you just ask and I shall pay.

I’m going to Rostrenen fair.
I’ll buy you a white apron there.

To Saint-Nicholas fair I’ll go
Buy you a blue apron also. –

 

 

French and English translation by Christian Souchon (c) 2012  http://chrsouchon.free.fr/miligaze.htm, courtesy of Christian Souchon

Suite de la Barbais – Manglo

Manglo

C’est à dix heures les gars, monsieur l’curé n’veut pas,
monsieur l’curé n’veut pas
Monsieur l’curé n’veut pas que les filles y dansent
Si vous dansez les filles, vous s’rez en pénitence
C’est à neuf heures les gars, monsieur l’curé n’veut pas,
monsieur l’curé n’veut pas
Monsieur l’curé n’veut pas que les filles y dansent
Si vous dansez les filles, vous s’rez en pénitence
C’est à huit heures les gars, monsieur l’curé n’veut pas,
monsieur l’curé n’veut pas
Monsieur l’curé n’veut pas que les filles y dansent
Si vous dansez les filles, vous s’rez en pénitence
C’est à sept heures les gars, monsieur l’curé n’veut pas,
monsieur l’curé n’veut pas
Monsieur l’curé n’veut pas que les filles y dansent
Si vous dansez les filles, vous s’rez en pénitence

 Mon père a ‘core six grains, sous le tic-tac du moulin
Voilà ce qui va mieux sous le tic-tac de la meule
Voilà ce qui va bien sous le tic-tac du moulin
Mon père a ‘core cinq grains, sous le tic-tac du moulin
Voilà ce qui va mieux sous le tic-tac de la meule
Voilà ce qui va bien sous le tic-tac du moulin
Mon père a ‘core quatre grains, sous le tic-tac du moulin
Voilà ce qui va mieux sous le tic-tac de la meule
Voilà ce qui va bien sous le tic-tac du moulin

 Chez nous on fabrique trois instruments de musique,
trois instruments de musique.
Ma femme joue du violon, ma servante du guéridon,
Et moi de la flûte les gars et moi de la flûte.
Chez nous on fabrique deux instruments de musique,
trois instruments de musique.
Ma femme joue du violon, ma servante du guéridon,
Et moi de la flûte les gars et moi de la flûte.
Chez nous on fabrique un instruments de musique,
trois instruments de musique.
Ma femme joue du violon, ma servante du guéridon,
Et moi de la flûte les gars et moi de la flûte.

 Y’a bien 10 ans la belle que nous allions au bois
Cueillant cueillant les roses, cueillant cueillant les noix
T’en souviens-tu mignonne
T’en souviens-tu de moi.
 Il y a ‘core 10 pommes dans les pommiers
Et 10 melles dans les melliers
L’oisel d’l’amour est arrivé
Dans ses ailes il m’a ‘veloppé
Les vieilles branches elles ont cassées
Les nouvelles elles ont poussées.

 

Manglo Myspace

Ar Gevier/ Ar Gewier – Bleizi Ruz

Bleizi Ruz - [1991 FRA] - En Concert

 

Me ’m boa gwelet pevar forc’hel
O tansal en eur scudel.
Ar re-ze danse manific,
Met ar plas a oa bihanic

Me ’m eus gwelt peder logodenn,
Peb a doc houarn war ho fenn,
Peb a gleze euz ho c’hoste,
Hac hi o vonet d’ann arme.

Me ’m eus gwelet eur gazec wenn,
En eul lannec ’cribad he fenn,
Gant-hi morzol da lac’ha laou,
Credit, me na laran gir gaou.

Hac eul logodenn hac eur raz
O tougenn teill war eur c’hravaz ;
Ma lâre ’l logodenn d’ar raz
Carga d’ezhi, e tougje c’hoaz.

????????????????????????

 

Last part missing… Help me find out!

Je ne trouve pas la dernière part, pouvez vous m’aider?

Penn ar roz – Loened Fall

Loened Fall

Fenoz d’am gwele me na n’an
Ken em bo gwelet ’n hani ’garan

Teir lev hanter zo ’hont d’he zi
Bout e ve’nt peder monet a rin

Pa oan ’sevel kra Penn ar Roz
Me ’gleve taolioù an hanternoz

Ha bout e glevfen taolioù an deiz
Me ’ranko gwelet ma c’harantez

Ma mestrez koant digoret ho tor
Ho servijer zo ’c’houl digor

’Digorin ket ’n nor d’ar c’houlz-mañ ’n noz
Digant ma zad me ’glevfe kroz

Kerzh da varchossi ar Chezeg
Davet ar mevel da gousker

Benn arc’hoazh ar beure pa savi
Me ’gasey deoc’h ho tijuni

An Daou Vreur I – Loened Fall

Loened Fall

 

Pour ceux qui veulent en savoir plus de ce texte, je recommande cette page qui contient la chanson originale du Barzaz dont cette chanson est prise: http://chrsouchon.free.fr/chants/daouvre2.htm

For those willing to discover more about this song, I suggest you to read this page which contains the original Barzaz text from which this song is taken: http://chrsouchon.free.fr/chants/daouvre2.htm

 

Ni na n’omp ket deuet aman d’ober troioù goullo
Kennebeut dre blijadur da uzan hon botoù
Kar ma botoù a zo toull ha ma loeroù a zo fall
Ha n’am eus ket ken arc’hant da brenan ur re all
Na mag an-me d’an arme, ‘vel ma kontan monet
‘Men e lakin-me ma dous berjelenn da viret
Roet-hi din ‘ta ma breur-kaer, roet-hi din mar karet
Me a lako ‘ne’i er gambr gant ma dimezelled
Peotramant ‘barzh ar sal vras gant ma itronezed
‘Noa ket graet an den yaouank ‘met mont ‘maez deus an ti
‘Oa komanset he c’hoar-gaer da ganan pouilh dezhi
Diwisket ho prozioù gwenn ho koefoù dantelezhet
Ha kerzhet d’ar menez du da viret al loened
Ma n’oc’h ket bet kustumet, kustumet a viet
Aman zo ur wialenn wenn, deus an daou tri sort plant
Hag a rey deoc’h-c’hwi berjelenn monet pa ‘pe ket c’hoant
Diwisket ‘neus he robenn wenn peseurt ha’i ‘doa laket
Ha ‘oe aet d’al lanneier da viret al loened
E-pad ar seizh vloaz kentan ar verjelenn a ouele
Pa oe komanset an eizhvet ar verjelenn a gane
P’oa an denjentil yaouank ’tistrein deus an arme
‘Gleviet mouezh ur verjelenn ‘ba ‘kreiz al lann e kano
Anzavet ‘ta berjelenn laret ar wirionez
Moarvat ‘man debret ho lein pa ganet-c’hwi ken gae
Bruzhun bara diwar an daol ‘vez serret din da greisteiz
Ha ma soubenn ‘ba’ skudell ar c’hi a vez trempet din bemdeiz

Pa Oen Du-Hont ‘kostez Ar Mor – Loened Fall

Loened Fall

Pa oen du-hont kostez ar mor
E oe ganin ma gwir amour
Kerzhet d’am goulenn get ma zad
Hiniù emañ en imur vat
C’hwi ’r lakay kontant-mat

Boñjour boulom e-tal an tan
Na boñjour deoc’h-c’hwi a lâran
Ur verc’h ac’h eus da zimeziñ
Genoc’h he goulennan

O nompas sur denig yaouank
Ma merc’h a-dra-sur n’ho po ket
Ma merc’h a zo yaouankigmat
N’he dimezin ket er blé-mañ
Gortaet c’hoazh ur bléad

An den yaouank-sen g’ar chagrin
A droas e gein aveit oueliñ
Hemp lâret ger da zen

Me ‘wel ma dousig e tonet
Pas ha pas e ta d’am c’havouet
Ha getañ un aer chagrinet
Refus eo bet me ‘gred

Boñjour deoc’h-chwi ma gwir amour,
Penaos ’mañ paset ho tiskour
Ho tad en deus ma refuzet
‘El unan ne anave ket
Ho kuitaat a zo ret

Retorn en-dro àr ho pasioù
Taolet ho tog ha saluet-eñ
Ha komzet brav ne douiet ket
M’h’en asur deoc’h ’vec’h ket refuzet

Kemer ar skwer doc’h an eostig
A zo e kaniñ ‘barzh ar c’hoad
A zo e kaniñ ‘barzh ar c’hoad
A zoug ul lizher doc’h e zroad
Amour an holl merc’hed

Mari Ar Plac’h Friand – Loened Fall

Loened Fall

Didostaet tadoù mammoù ha c’hwi ivez tud yaouank
Na da selaou me ho ped Mari ar plac’h friand

Me ‘oa c’hoazh en em c’havell ma mamm a lavare
‘Vijen bepred o krial war-lerc’h an holl gwragez

Pa oan en oad a eizh vloaz me a oa bet kaset
Na ‘vit bezañ desket mat en ti ar seurezed

Neuze ma mamm ha ma zad a lâras din un devezh
Ni a meump soñjet ma merc’h c’hwi ‘h ayo da seurez

Kement-se ‘reas din-me tourmant ha poan-spered
Me pehini a gare kement an holl wazed

Neu’n ma mamm a lâras din gant un aer a goler
Ma ‘yefec’h ket da seurez c’hwi ‘labouro er gêr

En desped da gement-se me ‘vo atav kontant
Kar ma divrec’h a zo mat evit gounit arc’hant

Ma labouran ket douar me ‘vo kemenerez
Hag a blij kalz gwelloc’h din ‘vit monet da seurez

Pa oan en oad a seitek vloaz e komansas an dud
Digant o zeod milliget da reiñ din-me gwall-vrud

Homañ zo ur plac’h penn-skañv a lavaras unan
Mont a ra war-lerc’h an holl un tammig emañ friand

Gwelet a rit anezhi e-barzh pep asamble
Hag a vez atav en tentl pe blañch an ostaleri

Asambles gant an holl dud ar re vras ha bihan
Koulz ar paour hag ar pinvik o tispign he zamm arc’hant

O na pa vez deuet an eur na da zistreiñ d’ar gêr
O Mari ar plac’h friand a gava berr hec’h amzer

Gortozet eme Mari an amzer a zo brav
‘Benn un eur pe div amañ ne vo nemet noz atav

Kar homañ a zo heñvel dimeus al lapous kaouenn
Ha ne gara ket bale keit ha vez sklêrijenn

Gant Mari ar plac’h friand ‘c’hoarveza memestra
‘Vez ret de’i gortoz an noz ‘vit monet da lapousa

Pardon Bannalec – Loened Fall

Loened Fall

’Ba Bannaleg ’zo ’r pardon kaer
Ar merc’hed koant ’h a gant al laer

Gwilhomig Krom ’oa glac’haret
E dousig koant pa ’noa kollet

Gwilhomig Krom na ouelet ket
Ho tousig koant a zo kavet

Emañ e lein maen Pont ar Roc’h
Ur baron yaou’nk ’h o’r war he zro

Ur baron yaou’nk ’h o’r war he zro
0 deus an deiz ha deus an noz

Son Ar Gemenerez – Loened Fall

Loened Fall

Selaouet ‘ta bre-tuned ha c’hwi a glevo kanañ
Ur son a zo komposet a~nevez ‘vit ar bloaz

‘Zo graet d‘ur gemenerez hec’h anv Marivon
‘Devoa tailhet rochedoù na d’an Aotroù Baron

Ya rochedoù lien fin, rochedoù lien moan
Ha brodet int dre an dom gant un neudenn arc’hant

Na pa oa ar Varivon ‘vont da gas ‘nezhe d’ar gér
‘Doa rankontret ul lakez hag ur palafrinker

0 salut dit-te lakez, ivez palafrinker
Daoust ha c’hwi a lârfe din ha ‘mañ ar baron er gêr

Ar baron ‘oa ‘n e gambchoù, ‘n e gambchoù serret kloz
‘C’houlennas piv ‘oa aze da zek eur deus an noz.

Na me ‘h eo ar Varivon na da vestrezig koant
Deuet da zigas rochedoù dit-te baron yaouank

Ar baron ‘zigor an nor, ‘zigor anezhi frank
Ma teuje ar Varivon d’e welet en e gambr

Na pa oa ar Varivon ‘vont gant ar viñs d’an nec’h
Ar baron ‘sachas warni ken e strakas he brec’h

Na pa oa ar Varivon ‘vent gant ar viñs d’an traoñ
‘Oa karget he godelloù a fiez hag a graoñ

Mes ‘benn an tri miz goude, pe un tri miz hanter
‘Oa riñset he godelloù ha karget he Faner

Ha pa oa ar Varivon o kontañ he zroioù
E oa ar baron fripon e toull an nor o selaou

Ma ‘tije ma dikriet ‘vel a ‘teus ma meulet
Birviken ma daoulagad ‘toa gwelet war ar bed

An Den Dek Gwech Intanv – Loened Fall

Loened Fall

Na dek gwech e oan dimezet
Hag intañv emaon bepred

’Hont da glask plouz da c’hwezañ ’n tan
’Oa marv ma gwreg kentañ

(’n ur) ’Hont d’ar c’hraou da c’hoero ’r biou
’Oa marv un all ha setu div

’Fritañ krampouezh d’ar gomer
’Oa marv un all ha setu teir

Gant ur c’horfad yod silet
’Oa marv ar bedervet

’Hont d’an traoù gant an hent mein
’Oa marv un all ha setu pemp

’Hont da gwrec’h g’ur saoulad kerc’h
’Oa marv un all ha setu c’hwec’h

’Tapout vioù deus an neizh
’Oa marv un all ha setu seizh

’Tapout vioù deus ar c’hreiz
’Oa marv un all ha setu eizh

Na gant un troc’had piz fav
’Oa marv un all ha setu nav

’Hont da gousket beg deus beg
’Oa marv un all ha setu dek

Marivonig – Loened Fall

Loened Fall

Marivonig zo deuet d’ar vilin
D’ar vilin dre ar c’hlazennoù
’Vit ’vije ket gwelet he roudennoù

Pa oe erru dre ar c’hlazennoù
Oe ret dezhi bout arretet
Ha div verc’h vihan ’devoe ganet

Pa oe erru na ’barzh ar gêr
Lakaet he jao ’barzh ar marchossi

O na neuze teuas sag an ti
Ha hi da c’houlenn digant he mamm
Hag eñ ’oe aozet he gwele ’n he c’hambr

Kerzhet d’hen aozañ ha aozet ’nañ aes
Kar ma c’halon baour a zo diaes

’Noa graet Marivonig ’met mont da gousket
’Erruas an daou jañdarmed

Boñjour deoc’h-c’hwi ’ta Marivonig
Boñjour deoc’h-c’hwi ’ta plac’hig koant
Ha dont a rit ganeomp da Wengamp

O ya, me ’ay ganeoc’h da Wengamp
’Vit selaouet ma jujamant

Me ’meus ur puñs ’ba’ korn prad ma zad
’N hani hen skarzho ’nevo kalonad

Me ’meus ennañ pemp inosant
Ha ’neuint na nouenn na badeziant

Ha daou all zo ’barzh ar jardin
’Ba’ mesk ar c’haol hag an irvin

Ha daou all zo dindan an treuzoù
Ha bep a spilhenn vraz ’n o begoù

Ha daou all zo ’ba’ plouz ma gwele
Ha ’mañ gwall-poent dezhe dont ac’hane

An div ’meus bet ’barzh ar c’hlazennoù
Re-se ’neus graet tout ma maleurioù

Konskried St Triffin – Loened Fall

Loened Fall

Na disul ‘ba’ Sant-Trefin rannañ ‘reas ma c’halon
O klevet an ordrenañs lennet gant ar person

O klevet an ordrenañs lennet gant ar c’hure
Ret eo kaout soudarded d’hont da servij ar Roue

O klevet an aotrou maer war ur maen o lâret
“Erru eo ar mandaioù partiañ ‘r gonskried”

An tadoù hag ar mammoù a ouele d’o bugale
Hag ar gonskried yaouank a lâre ‘n eil d’egile

Hag ar gonskried yaouank ‘n eil d’egile ‘lâre
“Arsa ‘ta kamaladed, partial vezo ret”

“Arsa ‘ta kamaladed, partial vezo ret”
‘Vit monet d’ar broioù pell, lec’h biskoazh ni n’omp bet

‘Vit monet d’ar broioù pell, c’haloupat ar montanioù
Prest da dennañ war ur c’had pa vo gwelet ‘redo

Pa oemp en Jeruzalem, dibaset an Espagn
Birviken ‘mije soñjet donet ken d’am Bretagn

Met dre forzh pediñ Doue hag ar sent venniget
On deuet c’hoazh da Sant-Trefin da wel’ ma mignoned

Lakaet ‘oe ganto en douar ma gwir vuiañ-karet
Ha m’am-bije bet ar boneur d’anavezet he bez

Ha m’am-bije bet ar boneur d’anavezet he bez
Me n’am be ket kuitaet nag en noz nag en deiz

Me n’am be ket kuitaet nag en deiz nag en noz
‘Vehen chomet ‘ba’ tal de’i da skuilhañ ma daeroù

‘Vehen chomet ‘ba’ tal de’i da skuilho ma daeroù
‘Vit o’r enor da ma mestrez peseurt ha’i zo marv

Lâret-C’hwi Din Ma Mamm – Loened Fall

Loened Fall

Laret c’hwi din ma mamm, laret din franchamant
Peseurt si a gavet c’hwi, kavet c’hwi d’am galant

Ho kalant c’hwi ma merc’h, ne gavan si ebet
Met ’neus ur visaj treitour o nag ur fri troñset

Hag ouzhpenn-se ma merc’h, en deus re a arc’hant
Lakaet en deus pevar skoed da brenañ ur porpant

Na pa ’nefe lakaet na tout e holl arc’hant
Na hennezh e ’h eo ma mamm an hini a garan

Me ’lâr deoc’h ma mamm, ma ’mez ket hen’zh da bried
Derc’het din ma lianaj, koad d’ober ma arched

Plac’h Trozelan – Loened Fall

Loened Fall

E-barzh en Trozelan zo ’r serten merc’h yaouank
Hag a ra plijadur de’i gwel’t ar baotred yaouank

Da noz pan a ’n he gwele en touesk al liñselioù
Ar plac’h-mañ a zo charmant a c’houlas amourioù

Dre ur sulvezh d’abardaez goude oa debret koan
Mont a ra d’o’r ur bale betek ti he galant

’N un antren ’barzh en ti bonsoar he doa lâret
Ha goulenn gant ar re gozh ma oant war o ye’hed

Alleluia emezi war ma yec’hed e ’h on
Didostait da vutunat, didostait da gorn an tan

Ma butun a zo pouezet, butunat ne ran ket
’Met lâret ur gaoz pe div ma vez din permetet

Butunat ha kaozeal a vez dalc’hmat akordet
Ma lâret rezonioù mat c’hwi a vo selaouet

Goût a ret-hu den yaouank da betra ’h oc’h kiriek
Ya da bezh a zo arru gant ho muiañ-karet

Me a meus bouchet de’i, me ne dislarañ ket
Bet eo ganin alies e ma loñj e kousket

Bet eo ganin alies ya nozh ha deiz pa garen
Ha c’hoazh nan aen ket dalc’hmat pa vije lâret din

An traoù a yae mat a-walc’h, ar plac’h a oa kontant
’Oa ket ken ’met Tomas kozh a oa c’houlenn arc’hant

Ur eontr de’i deus en kêr hag en deus lavaret
Ma ne faota ’met arc’hant ’vo arañjet

Plac’hig St Karadeg – Loened Fall

Loened Fall

Savet d’ur pla’hig yaouank a barrez Sant Karadeg
A zo glas a zaoulagad ha ruz èl ur boked

N’he doe ket ’met pemzeg vle pa lâre d’he mamm d’he zad
Ma n’garet ket men dimein me ’zeuio d’ho kuitaat

Na pa ’mehe-me an tu, an tu hag ar moaian
Na me ’rehe ur wetur ha rodoù en argant

Na me ’rehe ur wetur ha rodoù en argant
Ha me ’gasehe ma merc’h da Wened d’ar c’hovant

Ha me ’gasehe ma merc’h da Wened d’ar c’hovant
N’he laoskehen ket dre-men get ar baotred yaouank

Na kar ar baotred a lârer a zo treitour
Hag e lakehent ma merc’h da gollein hec’h inour

Na lâret-hu din ma mamm, petra ’rin er c’hovant
Nemet frizein an dantel, soñjal en ur galant

Nemet frizein an dantel, soñjal en ur galant
Ha skrivein meur a lizher na d’ar baotred yaouank

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It’s about a young maiden of the St Caradec parish
Who has blue eyes and is as red as a flower.

She only was 15 when she was telling her mother and father
If you don’t want to marry me, I’ll leave you.

It’s a little early, daughter, to love the boys,
You’re not 16 yet, you didn’t turn 15.

Mother, you weren’t yet my age
When you took it into your head to love my father.

If I had the means
I’d give a car(riage) with silver wheels

I’d give a car(riage) with silver wheel,
I’d take my daughter to the convent in Vannes.

I’d take my daughter to the convent in Vannes,
I wouldn’t leave her here with young boys.

For young boys are treacherous
And would take my daughter’s honor.

Tell me, mother, what I would do in the convent
I’d only shirr my apron (1), think of a lover,

I’d only ruffle the apron, think of a lover
And write many letters to (the) young boys.

In the convent, daughter, there are no lovers,
Only young priests, masters and nuns.

There, you’ll be locked in a little bedroom
And you’ll go out neither day nor night.

Langredig a lanla, let’s tell the truth
Those who like young girls are bad too.

Those who like young girls should be punished
They do nothing all day long but talking about girls.

The young boys’ tongues are as red as fire,
They should be brought to the heart of the Rennes forest/wood.

An Daou Vreur Ton Double (II) – Loened Fall

 

Pour ceux qui veulent en savoir plus de ce texte, je recommande cette page qui contient la chanson originale du Barzaz dont cette chanson est prise: http://chrsouchon.free.fr/chants/daouvre2.htm

For those willing to discover more about this song, I suggest you to read this page which contains the original Barzaz text from which this song is taken: http://chrsouchon.free.fr/chants/daouvre2.htm

 

 

Ma soubenn ‘ba’ skudell ar c’hi a vez trempet din bemdeiz
‘Barzh ur sac’h ‘gouskan da noz asambles gant an denved
Laret din-me berjelenn el lann gant ho tenved
Peseurt mod ho peus gallet konservin ho kwerc’hted
Un denjentil yaouank ‘moa a zo aet d’an arme
Hag a nevoa blev melen henvel-mat deus ho re
Hag a nevoa blev melen henvel-mat deus ho re
Un diamant war e viz henvel deus ho kani
Mag en devoa blev melen henvel-mat deus ma re
Sellet mat ‘ta berjelenn ha n’eo ket me a vehe
Dastumet ‘ta berjelenn dastumet ho tenved
Deomp da gaout ma breur henanda lakaat ‘n’an souezhet
Bonsoar deoc’h ma breur henan, bonsoar deoc’h-c’hwi ‘laran
Pelec’h ‘man ma berjelenn em boa leusket aman
Eman du-se ‘barzh er gambr gant an dimezelled
Peotramant ‘barzh ar sal vras gant an itronezed
Gaou a larez din ma breur dirak ma daoulagad
Kaset ‘poa ‘ne’i d’al lanneier da viret al loened
Panevet e respektan ti ma eontr ma moereb
Me ‘me lakaet leur an ti da ruzian gant da wad

Tournez tournez, donc – Bleizi Ruz

Merci à El Quijote pour la correction!

Il y a trois-quatre ans, mes demoiselles
Que j’entend claquer vos petites semelles,
Il y a trois-quatre ans mes demoiselles que j’entends claquer vos petits souliers
tournez tournez, claquez claquez, vos petits souliers ne sont point usées

Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons,
Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons

Il y a bien trois ans, mes demoiselles
Que j’entend claquer vos petites semelles,
Il y a bien trois ans mes demoiselles que j’entends claquer vos petits souliers
tournez tournez, claquez claquez, vos petits souliers ne sont point usées

Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons,
Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons

Il y a bien deux ans, mes demoiselles
Que j’entend claquer vos petites semelles,
Il y a bien deux ans mes demoiselles que j’entends claquer vos petits souliers
tournez tournez, claquez claquez, vos petits souliers ne sont point usées

Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons,
Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons.

Il y a plus d’un an, mes demoiselles
Que j’entend claquer vos petites semelles,
Il y a plus d’un an mes demoiselles que j’entends claquer vos petits souliers
tournez tournez, claquez claquez, vos petits souliers ne sont point usées.

Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons,
Tournez tournez donc, mes demoiselles, tournez tournez donc vos blancs jupons.

Ar Gohoni – YS

Thanks to DarkBloa for helping me finding these!!

 

A pe oen me plah iouank me ur goanten gé!
Plahe zed ne oe ket stank e loun e borh Elven gé!
Allas er gohoni en des me goal-auzet o!
bremen nen don ket mui er plah kear ma on bet

A pe oen arriu en oed
en oed de zimeei, gé!
Bout oe lod kaer ag er bautred
E selle bouill doh ein, gé!
Allas! er gohoni
En des men goal-auzet, o!
bremen, ne ve groeit mui
Ahanon stad erbet!

De sonnein er filajeu
nag ur vat e oen me, gé!
pe laren me sonnenneu
En ol me cheleue.
Allas! er gohoni
en des men goal-auzet, o!
bremen ne sonnan mui
Men boeh e zon torret!

A pe oen me plah iouank me ur goanten gé!
Plahe zed ne oe ket stank e loun e borh Elven gé!
Allas er gohoni en des me goal-auzet o!
bremen nen don ket mui er plah kear ma on bet

An Hini a Garan – Mor

 

 

 

D’An Hini A Garan, ne ran nemet huanadiñ
Huanadiñ noz ha deiz, deiz ha noz hirvoudiñ
Rak-se em eus savet ha rak-se e kanan
Kanennig ma c’halon d’an hini a garan.

An hini a garan, kollet ‘m eus da viken
Aet eo da broioù pell, d’ur vro n’anavezan ket
Aet eo d’ar broioù pell, da c’hounit he bara
Kollet, kollet un deiz, an hini a garan.

D’An Hini A Garan, ne ran nemet huanadiñ
Huanadiñ noz ha deiz, deiz ha noz hirvoudiñ
Rak-se em eus savet ha rak-se e kanan
Kanennig ma c’halon d’an hini a garan.